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4èmes    

L'ostinato et le sample

ECOUTE 1

LES    BLUES BROTHERS

Peter gunn's theme tiré du film "Les blues Brothers" a été composé par Mancini (1924-1994) également auteur de La panthère rose.

 En jazz, l'ostinato sert de base à l'improvisation...

Même façon de faire dans Billie Jean :

ou chez Herbie Hancock en electrojazz

HENRY MANCINI

Né aux USA de parents Italiens, son père ouvrier métallurgiste, est musicien amateur et lui fait apprendre la musique. Doué, il fera des études musicales avant d'intégrer Hollywood, Clique sur les images pour entendre ses plus célèbres musiques de film ...

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Le motif est repris à la guitare dans une chanson intitulée Planet Claire, des B52's

Planet Claire est une chanson du groupe américain The B-52's sortie en 1979. Le groupe existe depuis 1976.

Une longue intro instrumentale plonge l'auditeur dans l'ambiance d'un film de science-fiction des années 1950, avec des bruitages électroniques, un signal radio en morse, un thème musical joué à l'orgue Farfisa auquel se superpose la voix de Kate Pierson, le tout emmené par la rythmique et les riffs du guitariste 

Définitions :

OSTINATO : L'ostinato est un procédé de composition musicale consistant à répéter obstinément une formule rythmique, mélodique ou harmonique ( accords) accompagnant de manière immuable la mélodie durant tout le morceau. L'ostinato est souvent basée sur la basse .

Ce procédé est l'un des éléments de base du courant minimaliste (utilisant un minimum de notes, de sons ...)de la 2de moitié du XX°s.

Il constitue aussi un élément rythmique important pour les percussions dans la musique latino-américaine, la bossa nova, la samba, ainsi que dans le jazz et le rock depuis les années 1960. Mais il est encore plus présent dans les musiques électroniques d'aujourd'hui.

IMPROVISATION : inventer une musique sans l'avoir préparée ; c'est plus facile sur un accompagnement ostinato.

L'ostinato dans les années 80:

L'ostinato dans le rock :

ECOUTE 2

FURYO 

Un ostinato pentatonique (5 notes do ré mi sol la) pour installer le spectateur dans une ambiance asiatique 

Java 1942 : un camp de prisonniers américains est dirigé par le capitaine Yonoi, un chef japonais à la poigne de fer. A la crainte et au mépris qu'éprouvent les prisonniers et les subalternes du capitaine à l'endroit de ce dernier, s'oppose la résistance étonnante d'un soldat anglais, Jake Celliers. Face à son attitude provocante, Yonoi devient de plus en plus sévère dans le but de faire plier le rebelle.

Ici, PNL reprend le thème de Furyo comme Sample

Le compositeur Sakamoto (1952-) a écrit de nombreuses musiques de film et celle-ci, écrite pour le film "Furyo" ou "Merry christmas M.Lawrence" installe un ostinato au synthétiseur.

David Bowie, le chanteur, a l'un des 2 rôles principaux.

Ci-dessous , le compositeur joue lui-même au piano dans la version symphonique.

D'autres musiques de Sakamoto : Le dernier empereur, et Rain ... un plaisir pour les oreilles ...

Dans la musique du film "le grand bleu" de 1988, on entend les mêmes sons de batterie électronique et de respiration bouteille...

ECOUTE 3

CASANOVA

Film de Fellini en 1976, musique de Nino Rota

Theremine, ondes Martenot

Nino Rota (1911-1971)

Nino Rota est un compositeur et chef d'orchestre italien, particulièrement réputé pour ses compositions pour le cinéma (musique originale pour environ 170 films), notamment pour les films de Fellini.

Il est le compositeur de la célèbre musique de cirque utilisée dans le film « 8 et demi ».

Ses musiques sont « magiques » et utilisent souvent les sons de boîtes à musique enfantines, les carillons , les mélodies simples et épurées, comme ici . Dans un monde d'adultes, cela créée une ambiance mystérieuse, étrange.... il utilise aussi beaucoup l'Ostinato mélodique qui devient fatigant, lancinant , hypnotique, presque énervant... c'est le but !

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Il est aussi le compositeur de la musique du célèbre film "Le parrain" sur la mafia italienne... 

Sa musique est ici typiquement italienne, avec l'utilisation de mandolines (guitares bombées)

ECOUTE 4

Sur une formule rythmique répétitive, dite "ostinato rythmique", le même thème est exposé alternativement par des instruments différents, puis par tout l'orchestre symphonique.

Vocabulaire :

 

Ravel utilise le même thème dont il change l'instrumentation. Ce sont des variations instrumentales.

Un ostinato ("obstiné") est une formule mélodique, harmonique et/ou ryhtmique qui est répétée tout au long d'un morceau.

Un crescendo orchestral est une augmentation de l'intensité du son produite par une accumulation d'instruments.

OSTINATO  RYTHMIQUE  en musique de film, pour matérialiser la poursuite ...

Gilbert Bécaud a repris Le Boléro dans sa chanson "Et maintenant "

Syrano utilise l'air du Requiem de Mozart comme un élément structurant de sa chanson, puisqu’on l’entend à la fois répété en boucle dans l’accompagnement, mais aussi dans la mélodie du refrain (« I don’t stop »…). 

Vocabulaire :

 

Un sample est un extrait de musique ou un son réutilisé dans une nouvelle composition musicale, souvent joué en boucle.

Un instrument électronique qui enregistre des sons (samples) et les rejoue s’appelle un sampler.

Un looper (loop signifie « boucle » en anglais) est un appareil électronique capable de jouer des boucles (ostinatos).

Ici Richter recompose les 4 Saisons

Ici, 2 morceaux s'alternent pour en créer un nouveau ...

CHANTS

commencer sur sol la ...

Hit the road Jack RAY CHARLES

 

REFRAIN

Hit the road Jack and don't you come back no more, no more, no more, no more
Hit the road Jack and don't you come back no more
What you say?
Hit the road Jack and don't you come back no more, no more, no more, no more
Hit the road Jack and don't you come back no more

Oh Woman, oh woman, don't treat me so mean,
You're the meanest woman I've ever seen.
I guess if you say so
I'd have to pack my things and go. (That's right)

REFRAIN


Now baby, listen baby, don't treat me this way
Cause I'll be back on my feet some day.
(Don't care if you do 'cause it's understood)
(you ain't got no money you just ain't no good.)
Well, I guess if you say so
I'd have to pack my things and go. (That's right)

 

REFRAIN
 

Well
(don't you come back no more.)
Uh, what you say?
(don't you come back no more.)
I didn't understand you
(don't you come back no more.)
You can't mean that
(don't you come back no more.)
Oh, now baby, please
(don't you come back no more.)
What you tryin' to do to me?
(don't you come back no more.)
Oh, don't treat me like that
(don't you come back no more.)

 

1er clip : Spike Lee le tourna dans une prison, qui fut censuré en raison des images mettant en cause la violence policière, notamment contre les afro-américains.

Une interprétation chorégraphique assez impressionnante dans une prison aux Philippines. 
Avec insertion d’un passage de discours de Martin Luther King et de breaks avec bruitages et beatbox

Le contexte de la chanson : C’est une des chansons les plus controversées de l’artiste, qui fait suite aux accusations de pédophilie portées contre lui en 1993. Le texte dénonce le lynchage médiatique, qui touche à son expérience personnelle, mais aussi de façon plus générale toutes les formes de discrimination, notamment l’injustice, le racisme. Elle fait référence à des icônes de la compassion et de la lutte sociales à travers le Président Roosevelt et Martin Luther King. 


La réception par le public fut assez houleuse : d’une part, les mots « Jew me, sue me » furent très mal perçus par la diaspora juive américaine, qui y virent une attaque raciste. D’autre part le premier comme le deuxième clip furent mal perçus par les gouvernements du pays de tournage, l’un montrant des violences policières et militaires, l’autre ne montrant que la misère et les favelas du Brésil. Cependant la chanson eut un impact sur ces sujets pour lesquels il y eut des efforts gouvernementaux pour améliorer les conditions de vie des personnes défavorisées. 

Le texte se présente comme une sorte de prêche, utilisant le champ lexical de la violence (Frappez-moi, cassez-moi, tuez-moi, etc). Cette violence verbale, lorsqu’on connaît le personnage, fait penser au mouvement culturel Hip-Hop (se défouler par la violence verbale pour mieux contrôler sa violence physique). Le passage incessant de « me » à « us », donne un caractère universel à ses propos, ce qui lui est arrivé pourrait arriver à chacun de nous. 
Le tempo est assez rapide. Le rythme, extrêmement dynamique, crépite en background tout au long de la chanson, peut être une référence aux tams-tams africains (usage d’un ensemble de Batucada, rythmique héritée des esclaves du Brésil et tambours de guerre). 


La mélodie est très simple, basée sur de petits intervalles (secondes, tierces) répétitifs qui laissent toute la place au texte. Par ailleurs elle est accompagnée assez discrètement au synthétiseur et à la guitare (en dehors des solos ). 

La voix est chantée tout en étant très proche du cri guttural (snarling voice, littéralement voix qui grogne). En outre un choeur accentue les mots situés sur les contretemps (le 2ème mot de chaque vers) et entonne le refrain. 
Il y a donc plusieurs plans sonores : le soliste, la 2e voix qui double les contretemps, un bruit de percussions corporelles (claps, frottements, beatbox), un contrechant sur la syllabe « ou » sur le refrain et les ponts, et les solos de guitare électrique qui classent cette chanson dans le style Pop-Rock. Des bruitages brutaux parsèment également la chanson. 
A noter qu’au début de l’enregistrement, on entend des enfants (comme souvent chez Jackson) qui chantent le refrain avec des claps sur les contretemps, et une petite voix qui dit « Enough is enough of this garbage! » (En voilà assez de cette pourriture !), qui nous rappellent que des centaines d’enfants interviewés affirmèrent ne jamais avoir vu ou expérimenté de gestes déplacés de la part de l’artiste.

Les clips : Spike Lee tourna un premier clip dans une prison, qui fut censuré en raison des images mettant en cause la violence policière, notamment contre les afro-américains. Michaël Jackson se présente comme un prisonnier, allégorie de la prison plus générale que peut représenter la société. On remarquera que dans ce clip, les prisonniers sont de toutes les couleurs, ainsi que les gardiens.

Un deuxième clip fut alors préparé, tourné au Brésil, à Dona Marta, dans lequel on peut voir le groupe de percussionnistes Olodum (qui bénéficia grandement de ce tournage dans sa future carrière), dans une des favelas de Rio de Janeiro et à Salvador de Bahia. 1500 policiers et une cinquantaine de résidents assurèrent la sécurité face à l’afflux de curieux). Là encore, le gouvernement brésilien n’apprécia pas que l’on montre uniquement l’aspect miséreux du pays dans le clip, au regard du tourisme et juste avant les Jeux Olympiques de 2004. Le public, lui, trouva que cela mettait en valeur les difficultés du peuple et les manquements du gouvernement. De fait, suite au tournage, le quartier bénéficia d’aides du gouvernement.

La chanson « We will rock you » est extraite du sixième album du groupe britanniqueQueen, intitulé News of the World et sorti en 1977. Il s’agit d’un des plus grands succès du groupes, avec « We are the champions »,      

(issue du même album).

 

Des frappements de pieds et claquements de mains font office d’ostinato rythmique tout au long de la chanson. Le groupe Queen, avec à sa tête le chanteur charismatique Freddie Mercury (disparu en 1991), a rencontré un immense succès auprès du public en diversifiant constamment sa production et en faisant partie des pionniers du clip vidéo.

Mad world

TFF

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